jeudi 23 décembre 2010

M. de M.

Mes copains connaissent déjà l'existence de ma Mamie de Marde, mais je crois qu'elle se mérite un post.

Il est d'abord à noter que son surnom doit être interprété au sens littéral et figuré. Ma mamie a de graves problèmes de flore intestinale et de sphincters facilement relâchables, le tout agrémenté d'un caractère abusivement désagréable.

Les termes harpie, mégère, virago, sorcière et gorgone la décrivent à merveille, elle et son minois déconcrissé. Son dos voûté et ses seins bananes penchent dangereusement vers le sol. J'attends avec impatience le jour où la gravité l'emportera sur son squelette molasse, le jour où elle déboulera les escaliers sous mes yeux.

Je tiens à souligner le fait que dans sa liste de "petits-enfants favoris", je figure à l'avant-dernier rang, juste avant mon frère malentendant qu'elle juge comme inapte ou handicapé.

Bref, tout ce prélude pour vous offrir quelques anecdotes et citations savoureuses sur M. de M.

***

(En s'adressant à moi) Comme ça t'es plus avec ton chum? Il était tanné de ton caractère, j'imagine. C'est mieux comme ça, le temps va réussir à calmer tes crises.

***

(Elle parle à ma soeur). Tu sais, _______ (insérer nom de ma soeur), je suis fière que tu étudies dans le domaine de la santé. On a tellement besoin de gens intelligents, d'orthoponistes comme toi. Entre nous deux, c'est pas des artistes comme l'autre (elle me pointe d'un doigt mou) qui vont faire avancer nos sociétés.

Thanks M. de M.

***

(J'ai une face de marde parce que je suis à veille de l'étripper à mains nues. Évidemment, elle n'osera jamais s'adresser directement à moi, adolescente indigne. Elle parle donc à ma mère alors que je suis assise à côté et croit que je ne comprends pas.) "Voyons, elle est-tu toujours bête comme ça, la p'tite?" Ma mère de répondre: "Non, elle est juste fatiguée je crois, hein ma puce?" Moi: "Ouin, c'est ça, y'en a qui me fatiguent." Heureusement que M. de M. est à moitié sourde et arrête d'écouter les gens après deux secondes.

***

Elle regarde ma soeur et, voyant qu'elle a pris un peu de poids, lance avec un tact extraordinaire: "Hey, c'est l'fun des filles qui font pas attention à leur poids. Tsé, y'a pas juste l'apparence qui compte. T'as une belle personnalité, c'est ça l'important!"

Pauvre soeur!

***

J'en aurais plein d'autres, mais plus j'écris, plus j'ai envie de l'étrangler. Je vais me taire, donc, afin de pas me transformer moi-même en Petite-Fille de Marde.

Ah oui, et en passant, va donc chier, M. de M. Tu m'énarves, vieille peau.

mardi 21 décembre 2010

On s'en reparle


Salut Montréal

Étant donné que je pars pour deux semaines, je voulais te soumettre quelques courts points sur lesquels tu devrais travailler en mon absence:

- Si j'oublie ma poubelle dehors, ne la remplit pas de sacs de crottes de chien, ta générosité, dans ce cas-ci, est pour le moins, peu appréciée.

- C'est beau de se poudrer de blanc, mais pense à te nettoyer comme il faut.
Après, le maquillage ça s'étend, ça devient gris, brun semi-mouillé pis dégueu donc deux options: on n'en met plus ou tu te nettoies comme il faut.
- Parfait, écoutes en des films érotiques apparemment violents au beau milieu de la nuit, même pendant des jours de suite si tu veux, mais mets des écouteurs le respect y'a que ça de vrai.

- Au fait, pense aussi à ton hygiène corporel c'est apparent le matin que t'as fait la bringue la veille si tu te gargarises pas: tes bouches (de métro) sentent comme si ton système d'égout s'étaient renversées dedans; ok si t'as vomis, mais on n'aime mieux pas le savoir.



- Fait attention à comment tu traites les gens; l'autre jour je t'ai vu démarrer l'autobus et partir pendant que quelqu'un te courait après, il cognait dans la porte et tu n'arrêtais pas. Et bien en cognant sur la porte sa montre s'est détachée et tu l'as écrasé. Ensuite il a crié que tu allais avoir de ses nouvelles. (Bon de façon un peu moins polie et plus menaçante) Quand même, Montréal ce n'était pas très poli, surtout qu'il était noir. Alors là, fait attention tu pourrais te faire taxer de raciste.

- La sécurité routière avant tout! J'ai remarqué que tu pouvais être une très bonne comme une très mauvaise conductrice. Il faut faire ses stops et laisser passer les piétons! L'autres jours tu m'a brûler un stop dans la figure quand je voulais traverser, fait attention c'est la vie des gens qui est en jeux.

- Enfin, sois plus douce quand tu manipules les gens, l'autre jour j'ai passé dans l'un de tes tourniquets et tu m'as défoncé une boîte de cadeau de Noëls, quand même, fait un peu plus attention !

Donc on pense sécurité, joyeux Noël et
Merci d'avance !

Le Citadin (Pas content)

vendredi 17 décembre 2010

Un p'tit vite

Je pars chez mes parents dans 10 minutes!

Qu'est-ce que j'ai hâte! Je vais peut-être devenir folle.

HOURRAH!

J'ai hâte de tous vous retrouver, mes copains. Ça va être la débauche! By the way, j'ai quelques anecdotes à vous raconter, seulement pas le temps de la faire.

Allons, je dois y aller :)

lundi 13 décembre 2010

Revoilà Bardot, Revoilà Barjot

À l'Anneau, for a joyful night!

Une conversation récente avec La Libertine m’a replongé dans une lutte à finir que j’exorciserai ici, maintenant, right Now et oui, ça va saigner.

C’est donc avec une gratuité sans précédente, et des citations presque exactes que nous allons aller à la rencontre (l’encontre) de l’égérie française, Brigitte Bardot, grande protectrice des animaux, en toute occasion, même lorsque ce n’est plus nécessaire.

Je cède d’abord la parole à mon friend Michel dont les citations sont textuellement exactes, de toutes façon le contexte on en a rien à battre.

“Brigitte Bardot était vraiment immonde. D'abord elle était très grosse, un boudin et même un surboudin, avec divers bourrelets disgracieusement disposés aux intersections de son corps obèse. [...] Et sa face était large, plate et ronde, avec de petits yeux enfoncés, des cheveux rares et ternes. Vraiment la comparaison avec une truie s'imposait à tous, de manière inévitable et naturelle.” Houellebecq

Trêve d'insulte gratuit, allons droit au vif; l'actrice a de l'esprit:

«Manger du chien ne fait pas partie de la culture, c'est grotesque. La culture, c'est composer de la musique, comme le faisait Mozart ou construire des bâtiments »

Bien dit Brigitte ! Construisons des bâtiments !

Pour une plus ample connaissance de la chose nous nous référons maintenant au «Questionnaire de Proust » qu’elle a si élégamment rempli.

Le principal trait de mon caractère. Absolutisme

Ouais ça on l’avait compris.

La qualité que je désire chez un homme. Etre un peu plus qu’une femme !

Bravo Bardot vive la supériorité des hommes !

La qualité que je préfère chez une femme. La beauté du cœur

Donc, les filles sont gentilles et les hommes sont mieux...

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis. Leur disponibilité

Tes animaux domestiques n'ont rien à faire de leur journée; c'est sûr qu'ils sont disponibles!

Mon principal défaut. Intransigeance. Intrinsèque

Intrinsèque? Moi aussi, on est pareil! JE suis TELLEMENT intrinsèque!

Mon occupation préférée. Rêver.

Ah quelle artiste! Que c'est beau les idéaux, le rêve, vivons tous dans un monde de rêve et occupons-nous des animaux!

Mon rêve de bonheur. Un monde végétarien, car comme l’a dit Tolstoï « tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille »

Sérieux !? En tous cas, pour ton monde végétarien, quand tu voudras tuer tous les animaux carnivores, viens me voir Brigitte je te prête mon douze.

Quel serait mon plus grand malheur. La défaite de mon combat pour la défense animale.

Bon. Oui, on avait compris, si t’en rêve tout le temps !

Ce que je voudrais être. Une fée

Le pays où je désire vivre. Sur la planète des fleurs.

“Il y a beaucoup de choses concernant Bardot que je n'ai pas réussi à élucider ; j'ai essayé.” M.H.

Votre couleur et votre fleur préférée. Orange. Marguerite

Et les moutons mangent les marguerites ! Nouvel organisme de défense on milite pour nourrir les moutons par perfusion !

L’oiseau que je préfère. Cui, Cui, piou, piou etc… [sic]

...

Mes auteurs favoris en prose. Yourcenar. St Exupery

Attend ils sont pour la défense des animaux, non ?

Mes poètes préférés. Gros « Pilou » mon papa

C’est quoi les espèces d’enfantillages, grandit men !

Mes héros dans la fiction. « la bête » dans la belle et la bête.

Sérieux la fixation sur les animaux ça devient malsain…

Mes héroïne favorite dans la fiction. Blanche-neige

Oui la fée du logis aidée par les animaux : imprévisible !

Mes compositeurs préférés. Beethoven. Chopin. Weber,

« Brigitte Bardot, c’est de la merde dans une bas de soie. »

Napoléon Bonaparte


Mes peintre préférés.Douanier Rousseau. Botticelli.


Mes héros dans la vie réelle. Léonard de Vinci

"Brigite, tu fais mal si tu fais l'éloge de quelque chose que tu ne comprends pas bien; et si tu blâme la chasse au phoque, tu fais plus mal encore"

Léonard de Vinci

Mes héroïnes dans l’histoire. Jeanne d’Arc

Quelle combattante acharnée, on l'entend déjà clamer "Bouton les Musulmans hors de la France !"

“Je suis contre l'islamisation de la France ! […| Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n'ait pas à subir le joug d'aucun étranger. Or, depuis une vingtaine d'années, nous nous soumettons à une infiltration souterraine et dangereuse, non contrôlée, qui, non seulement ne se plie pas à nos lois et coutumes, mais encore, au fil des ans, tente de nous imposer les siennes. »

B.B.

Mes noms favoris. Mélanie. Thomas.

Ce que je déteste par dessus tout. La médiocrité.

" Les esprits médiocres, les Bardots, condamnent d'ordinaire tout ce qui passe à leur portée. "


La Rochefoucauld

Caractère historique que je méprise le plus. La pensée Stalinienne

“Bardot en tant que ferment de décomposition n’est pas à envisager comme individu particuler bon ou méchant, [il est] la cause absolue de l’effondrement intérieur de toutes les races, dans lesquelles il pénètre en tant que parasite.” Hitler

Le fait militaire que j’admire le plus. La paix

Je suis ému.

La réforme que j’estime le plus. Quand Dieu créa la femme.

...

(Tu veux plugger tes films?)

Le don de la nature que je voudrais avoir. Faire des miracles.

On a pas la même définition de la « nature ».

Comment j’aimerais mourir. D’amour !

Re-ému

État présent dans mon esprit. Dubitatif

Noooonn ! Eh ben.

Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgences. Les regrets

Tant mieux !

Ma devise. Le bruit ne fait pas de bien ; le bien ne fait pas de bruit.

Il n’en tient qu’à toi très chère.

“Brigitte Bardot espérait et attendait. À l'heure qu'il est elle continue probablement à espérer et à attendre. Une vipère se serait déjà suicidée, à sa place. Les hommes ne doutent de rien.” M.H.

dimanche 12 décembre 2010

Impression du dimanche soir.


Le bonheur me fait des pieds de nez continuellement.

On joue à tag, l'osti de bonheur et moi. Je ne saurais dire qui des deux, entre lui et moi, court le plus rapidement. Je sais juste qu'à la fin de la game, on est bin bin loin, tous les deux.

Vivement l'Afrique. Là-bas, on court pas. On prend le temps.

Au Burkina, le bonheur et moi, on prendra le thé, même.

P.S. La métaphore bâclée et la personnification sont une gracieuseté de mon bacc. en création littéraire qui se termine... qui ne se terminera jamais, finalement.

vendredi 10 décembre 2010

Je suis sexy

Sa-Sa-Sa-Salut Concordia!

Récemment, je suis allé à Concordia pour des affaires pendantes à mon alimentation. Donc, comme j'étais pour descendre des escaliers roulants, je vois afficher en rouge:

10% de rabais pour les étudiants

Et Oui, je me suis laissé hameçonner. Et pour quoi donc? Une coupe de cheveux!

Comme je suis très fils à maman et que ma mère aime ça que j'ai les cheveux courts pour le temps des fêtes je devais me faire couper les cheveux!
Alors, j'y suis! J'entre dans la boutique et demande de me faire «cutting les hairs».

On me réfère à l'homme de la boutique.

Bon, je suis sur la chaise et je patiente. Il commence en parlant au téléphone (Quel service! Être client mystère je l'aurais crucifié). Bon, il croit que je parle anglais, fort bien! Moi de même, je pense qu'il ne parle qu'anglais!

Au milieu de la coupe, une coiffeuse désœuvrée lui lance:

- Il est mignon hein!

Et lui de répliquer.

- Chacun son tour!

Bon j'imagine que tous les compliments sont bon à prendre.

N'empêche...

* * *

Me voila dans le métro, après mon hypra coupe de cheveux. Dans un wagon achalandé, avec plein de jeunes qui se poussent et des filles de la gang qui débattent sur des points existentiels.

- Moi je souris toujours c'est naturel.

- Pas moi.

- Pourquoi?

- Bien avant c'était naturel, mais maintenant non.

- Ah.

- Je sais pas pourquoi, c'est peut-être à cause de mon rêve, cette nuit j'ai rêvé que je me faisais kidnapper.

- Fuck!

- Ouais pis en plus c'était une madame qui me kidnappait elle ressemblait à Chucky.

- Fuck trop sick ton histoire!

* * *

Retour au café, bon Dieu je vais devenir un habitué.

Ceux qui ont suivi mes péripéties se rappelleront de l'épisode du gérant étrange, eh bien il était encore là. Nous nous installons et l'entendons soudain dire à sa voisine.

- Ouais, moi j'ai travailler deux ans au CLSC de (La ville d'origine du Citadin) puis à l'hôpital.

Le monde est petit...

Par la suite, j'apprend que finalement ce n'est pas le gérant, mais un voisin qui passe ses journées ici.

Relax le gars.


Moment de joie extrême!

Suite à mon examen de Microeconomic qui n'a pas très bien été, j'avais bien besoin d'un remontant... Et c'est Firefox qui me l'a donné!

Quand je tape un mot au lieu d'une adresse dans ma barre d'adresse, ça cherche ce mot automatiquement sur Wikipédia! Mais c'est GÉNIAL!!

Je suis le seul à qui ça fait ça?!


(Oui, je sais, les petites choses useless de la vie me rendent trop heureux!)

jeudi 9 décembre 2010

La Libertine en voyage.

J'étais ultra-fan de Martine, dans mon jeune temps.

Fidèle à mon habitude, je vous annonce à tous, chers lecteurs, ma venue à Montréal, ce week-end. Soyez aux aguets, vous me verrez peut-être déambuler à travers la ville, répendant mes microbes grippaux partout autour de moi. Priez, par égocentrisme, pour que votre chemin croise le mien, ou encore priez, par altruisme, pour que le mien rencontre celui de quelqu'un et que ça donne un bon article.

MAIS PRIEZ SURTOUT POUR VOS ÂMES, PÉCHEURS!
(Je m'emporte)

Le Citadin jette le gant

Ce soir Le Citadin se sent d'attaque et jette le gant à un blog concurrent sur TLMEB: http://tristanheureux.blogspot.com/

Je l’avais appelée Zibeline. Elle peuplait mes journées de rêve et de délice. Je l’avait rencontrée à la sortie de la rangée huitre et chocolat à l’épicerie, j’étais déjà tout affriolé. Ses courbes à la nonchalance métallique, son reflet qui dévoilait tout ses dilemmes intérieurs me disaient déjà tout de sa vie, de son âme, sans un mot.
Elle peuple mes nuits de désirs inavouables. Peut-être réussira-t-elle à percer l’armure de bronze de ma frigidité ; je suis à fleur de peau.
Sans pour autant tout dire sur sa vie intérieure peuplée de mystères que nous perçons à deux, je peux vous dire qu’elle se distingue par tout ce qui la rend unique, mais j’en ai déjà peut-être trop dit.

Je sens mes membres se durcir et des fourmillements parcourir le long de mon avant-bras ; je veux te prendre Zibeline. Je veux parcourir avec toi tout la gamme des sensations, goûter sur ta tête roide les p
arfums exquis que j’espère y découvrir. En la voyant, je ne peut m’empêcher d’aller embrasser la jonction entre son corps et son coup, cet endroit de courbe et de délice qui crie plaisir et assouvissement.

Je veux faire monter notre intimité par étapes, « faire en sorte que cette symphonie de sensations progresse comme une parabole… » et culmine en de longs râles effervescents d’extase et de passion.

Je veux que tu me mordes, sentir tes dents sur ma langue, te prendre sur la table et te soumettre à mon plaisir.
Je vois Zibeline ce soir, je nous ai préparé une entrée de salade, où, j’en suis certain, elle ne cessera de m’émoustiller par ses non-dits et allés-venues entre la table et ma bouche. Peut-être tombera-t-elle sur mon bas-ventre par inadvertance. Ah Zibeline !

La connaissant, je suis certain que c’est avec grâce et classe qu’elle ne manquera pas de m’émoustiller par étapes. Je pressens déjà ses stratégies subtiles et intelligentes, et elle l’est tellement !

À suivre...

(Tout pour ne pas étudier)

mercredi 8 décembre 2010

Léger moment de rage

Mercredi 8 Décembre, 16h00: Heure et Date limite de remise du travail final d'un de mes cours.

Valeur de ce travail : 40%

Est-ce que ce serait trop demandé de recevoir un accusé de réception!? C'mon Monsieur, c'est parce que si le mail ne se rend pas je coule mon cours!!

C'est pas comme si HEC ne pouvait pas envoyer de mails! Tous les jours, nous recevons environ 200 messages des différentes associations et de la direction. Mon Junk Mail est complètement rempli par l'école. Je sais que vous pouvez le faire!

Alors, par pitié, M. Le Professeur...

Un... Dernier... Effort...

Masterchef


J'ai fait de beaux nanaimos ! :)

Le citadin qui fait des liens avec sa vie

YannPerreau_Le bruits des bottes

Moi j’en ai pas de bottes bon! et avec 25 cm de neige c’est frette pour les pieds des chaussures mouillées


(Attention tout le monde le citadin aujourd’hui n’est pas drôle)

« moment collectif […]Parfois l'un des convives était pris d'une crise de tremblements, ou se mettait à pousser des gémissements; il retournait alors dans sa chambre, et c'était tout. »

Houellebecq (encore!)

L’autre jour dans le métro y’avait une fille qui ressemblait à la plus grosse dans la vidéo, mais elle avait l’air un peu déficiente. Donc, je suis resté devant elle 30 longues secondes (la porte du métro ne fermait pas et il n’y avait plus de place) pendant qu’elle grelottait avec seulement un T-shirt rose d’adolescente un peu trop petit sur le dos dans le métro; elle grelottait et pleurait un peu. Elle avait la peau toute rouge de froid, des gros bras rouges qui tremblaient et des yeux bleus tristes qui regardaient dans le vide avec des petits cheveux sales pas très beaux qui était ramené dans une petite queue de cheval. Elle se tenait elle-même les bras, mais la tentative de réchauffement ne semblait pas un succès parce qu’elle avait les lèvres un peu bleues. La porte s’est fermé elle n’a pas changé d’un pouce regardant le vide. Les gens s’éloignaient un peu d’elle. La détresse dans le métro, ça provoque souvent de l’insécurité.

Le métro est parti.

mardi 7 décembre 2010

Dieu et nous seuls pouvons


Étant un des piliers supportant l'institution étudiante de St-Félicien et ayant à coeur la frappante vérité qui touche ceux dont les poches ne permettront pas d'aller à l'université, je me suis dû de faire un geste frappant et d'assumer TOUT ce qui allait en découler.

Voici mon histoire.

Comme vous le savez sans doute, le gouvernement, afin de remplir ses coffres et de ramener le coût de l'éducation au Québec dans la moyenne canadienne - j'ai toujours trouvé que les gouvernement provinciaux n'étaient que de jeunes pubères qui ne cherchent qu'à comparer leur constitution - , a décidé d'hausser les frais de scolarité d'environ 250% en 2012. (Je pourrais entrer plus dans les détails, mais ce serait une perte de temps...renseignez-vous si vous en voulez plus!) Or, c'est guidée par la révolte que l'association étudiante assidue que nous sommes décida de proposer une levée de cours le lundi 6 décembre, journée de la réunion entre les principaux dirigeants libéraux portant sur le sujet.

C'est au moment même du vote des étudiants dans la place centrale, précédé par des discours se voulant être des arguments pour et contre (j'ai bien dit SE VOULANT ÊTRE), que je réussis d'un seul coup à me faire haïr par certains étudiants et profs juste où le OUI l'emportait. Magnifique. Sublime. Pendant une semaine, je dus subir, non pas sans une certaine dérision, les commentaires désobligeants des quelques scientifiques amateurs qu'ils me lançaient non subtilement pendant les cours. Les «criss de grève de marde», «osti que ça sert à rien» et les «tabarnak d'idée socialiste de shit! On s'en fout! À cause de ça, notre examen va être reporté d'un jour» fusaient de toute part. Bobby Bou croyait également que si tout cela se passait, c'est que j'en était le grand responsable. J'AI appelé les autres Cégeps afin de lancer l'idée de levée de cours cette journée précise et J'AI fait cela seulement pour reporté mon examen de chimie qui, soit dit en passant, était que trop shit. Le monde me renvoyait enfin en pleine figure ce que je lui lançait de mes deux mains depuis l'an passé. Drôle!

Le frabieux lundi arrivé, c'est avec une volonté à toute épreuve que quelques personnes motivées et moi piquetâmes devant les portes de notre institution scolaire. Que de joie de dire aux membres du personnel que s'ils traversaient la ligne de piquetage, c'est qu'ils ne respectaient pas les droits des étudiants et que, de ce fait, encourageaient le filtre qu'on imposait entre les classes sociales pour aller à l'université. Nous en mettions, c'était ça le but. Bref, après environ 6-7h de piquetage, nous décidâmes que c'était assez et nous mangeâmes chez Mikes entre amis.

Toute histoire de révolte devrait se terminer devant quelques rouleaux au fromage et un thé glacé! :)

lundi 6 décembre 2010

Vraiment, ce post ne mérite pas de titre.

J'ai envie de vous partager mon malheur ce soir.

QUE DIS-JE? Ma douleur!

Tantôt, en parlant au téléphone avec ma maman, elle a baillé. Donc, moi aussi. Eh bien, à ce moment fatidique ma machoire a disloqué. Mais pas rien qu'un peu. VRAIMENT LÀ!

Tellement que je n'étais plus capable de communiquer, j'ai donc dû raccrocher et attendre que ça rembarque. Pendant 10 minutes. Laissez-moi vous dire que c'est long en maudasse (je me suis auto-censurée sur celle-là). Et maintenant j'ai mal à la tête et je suis enflée des côtés de la face. VRAIMENT CUTE.

En fait, je vous en parle parce que je suis TANNÉE et que bien que ça n'ait jamais duré aussi longtemps, c'est pas la première fois que ça m'arrive, et que ça c'est déjà passé dans des circonstances pas mal plus INAPPROPRIÉES, vous me suivez?

Fin de la confession.
Merci.

Journée café: c'est chaud, c'est chaud!

«Au café, les garçons et les filles se touchent.»

Michel Houellebecq

Moi et coloc répondons parfaitement à la règle des "quand je suis ché moi je fout rien dans mes homeworks" nous avons donc décidé de nous exiler, l'instant d'avancer dans nos études, direction les cafés.

(Bien installé avec des cafés, moi avec 3 gros biscuits au gingembre un yogourt et enfin des bagels, quoi j'ai bien le droit de prendre un dessert et coloc avec une soupe thaï achetée ailleurs)

Monsieur quarantaine simili artiste cool snob du plateau veste en cuir wannabe (eh oui !) bohème qui s'adresse à la serveuse.

- C’est pour tes beaux yeux espèces de terroristes, oui je t’ai appelé terroriste ! Tu viens des Pays basques : les groupes révolutionnaires basques.

La fille à juste un accent français et les cheveux teints en noir...

Finalement, il s’agit du gérant, qui a l'air de connaître tout le monde dans le restaurant, coloc et moi nous nous sentons comme dans la twilight (pas le film gang on se calme) zone parce qu'il parle à tout le monde et tout le monde lui répond et ont l'air trop heureux de vivre.

Commentaire de coloc : Pourquoi tout le monde est heureux j'comprends pas ?

Ma coloc n'est pas dépressive ; on se croyait vraiment dans le pays des mokas souriant avec pluie de pépites euphoriques dans une mer de lait de poule.

Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à la cuirette cool de service. Il vient de décider qu'il est médecin ; il se promène donc avec une attelle en aluminium qu'il a sorti d'on ne sait pas où et rafistole un serveur : faut bien réparer les outils de travail. Il est très modeste : selon ses dires il est meilleur que les hôpitaux dans ce domaine, accostant une cliente random qui attend son café et qui le regardait perplexe donnant des conseils au serveur (regardant la dame par-dessus ses lunettes) :

- Je prends les cartes

- Les cartes de quoi ?

- D'hôpital ahahah !

Tient

il vient de finir de poser l’attelle, ça va couter 75 $ ahahaha, yer trooooop drôle moi du monde drôle comme ça ! Il vient encore de traiter un client de terroriste, c’est une lubie chez lui. Ah tien éclair de génie il va voir le gars attelé :

- Je crois que je pourrais te faire une attelle pour que tu puisses prendre ton thé... non mais yé tu bon un peu.


* * *

LES TOILETTES

«Je m'excusai brièvement, et je partis vomir dans les toilettes.»

Michel Houellebecq

La serveuse veut aller nettoyer les toilettes : oups, il y a un itinérant dans les toilettes, et oui il fait une grosse scène dans le café.

- Ostie c’est quoi les sauvages qui viennent attaquer les itinérants dans les toilettes, on a pu de respect pour rien pourquoi té venu dans les toilettes cé quoi tu m'aimes pos ! et bla-bla en criant puis il part.

5 min plus tard, il revient dans le café

(qui est bondé)

en criant.

- Ostie j’ai oublié de quoi dans les toilettes, ostie j'ai oublié de quoi dans, etc. il va dans les toilettes, malaise de tout le monde : il ressort avec 2 $ et quelques, vraiment trop heureux en criant (quoi on est dans un pays libre gang qu'est-ce vous avez contre les itinérants bande de lecteurs irrespectueux), eille j'suis chanceux yé encore là eille merci lui qui est passé après moi de pas l’avoir pris eille merci pis il s’arrête pi remercie tout le monde, le commis lui demande de sortir : il va faire de l’attitude dehors dans la fenêtre, genre grimace tsé yé trop là quoi : les commis appellent la police…

* * *

«La nouvelle de sa mort n'a réellement surpris personne à l'Assemblée nationale ; il y était surtout connu pour les difficultés qu'il éprouvait à s'acheter un lit.»

Michel Houellebecq

Citation McGill entendue dans la bibliothèque d'un gars parlant au téléphone

- I know that it was for this morning but my father just passed out yesterday.


TLMEP : j'pète ma coche

J'écoutais Tout le monde en parle hier soir chez un ami.

Étais-je la seule à presque prendre pour Jean Charest? Pas en tant que premier-ministre, parce que ça craint. Surtout pas à cause de ses réponses évasives et abherrantes sur les gaz de schiste. Encore moins pour son lapsus de corruption. J'vous parle même pas de son manque de charisme et de sa coupe de cheveux impossible.

Mais bordel, c'est un homme, aussi. Il a le burn-out écrit dans la face, les cernes tirés jusqu'aux pieds, l'écume au bord de la bouche. Cet homme est abattu.

Questionnez-le sur le gouvernement. Demandez-lui les vraies questions. Bravo Louis Morissette, soit dit en passant.

Mais de là à lui faire une p'tite carte qui sous-entend clairement: "Hey peuple, votons pour qu'il démissionne", c'est cheap shot.

Suis-je la seule à avoir un tantinet de compassion pour le pauvre mouton? Son père est mort. Il se fait traiter d'incompétent haut et fort, partout, tout le temps. C'est pas juste une démission que ça lui prend, mais une bonne thérapie.

Tsé, y'm'semble que y'a un peu d'humanité derrière les masques politiques. J'suis pas une fervente de mon premier-ministre, mais je respecte l'homme derrière tout ça.

Sinon, des blagues de "cockslap" sur un clito au Rwanda, je sais pas encore si je trouve ça drôle. Un peu, quand même, j'avoue.

P.S. Vive la Diva Cup, c'est magique!

Premier signe de vie

Aujourd'hui, alors que je vivais ma première coupure électrique dans le métro, le conducteur du ci-haut mentionné métro nous a adressé la parole. Voici ce qu'il nous a dit:

Conducteur (Sur le ton le plus blasé du monde): "La station suivante a coupé le courant. Ya un gars qui a échappé son cellulaire et qui est descendu le ramasser. Vaux mieux ça que ce soit nous qui le ramasse lui. Haha"

Sa joie de vivre assez absente donnait un peu l'impression que de frapper quelqu'un avec son train aurait égayé sa journée.

Moral: Je ne veux pas finir à la STM...

vendredi 3 décembre 2010

Inconvenances nasales


Enfer et Malédiction !

Voilà trois cours de socio, j'arrivai en retard au cours et pris place tout de go à la place la plus proche de mon champ de mire. Quand même il y avait de la place, il y a trois espaces de disponibles à côté de
moi. C'est par là que mon malheur se présenta pour la première fois.

Après 15 min de cours, un gars arrive en retard et vient se mettre à deux bancs de moi, il s'assied et

Frrrrnnnllllluuulllgrrrrr

renifle.

Et c'est ce qu'il fit tout au long du cours. Il renifla, pas des reniflements de personnes normales, mais des reniflements qui mettent en branle toutes les cavités nasales et produisent un son puissamment révulsant.


Frrrrrrnnnnlllllluulllgrrr

Et tout au long du cours il reniflait à intervalle passablement régulier. Une jeune indienne assise en avant de lui se retourne et charitable:

- Do you want a tissue?

- No I got some

Quoi ? Il gotait some tissues et ne les utilisait pas ! et moi de mon côté j'avais mal aux oreilles et j'avais un mal de tête carabiné (je sais j'ai l'air d'exagérer, mais vous n'avez pas vécu mon calvaire). Alors il se mouche et..... quelques dizaines de secondes plus tard.

Fffffrrrrnnnnnulffrufru fru prointfru fruuut

Il renifle et de reniflages en reniflages nous atteignîmes la fin du cour.

Cours suivant, j'ai oublié l'anecdote et me suis assis à un endroit totalement différent.
Le cours commence et qui vient se placer à ma droite tel le bon larron de Jésus :

Frunlulfulufruuuuunnnnnnnn

Résultat: exacerbation du goût de meurtre. Qu'ai-je fais, mais qu'ai je fais pour mériter cela!?

Puis le dernier cours de la session, je me place à l'avant de la classe, il arrive avec sa tuque à ponpon grise et son visage de mexicain aux narines surdimensionnée (ce dernier renseignement est faux, mais bon vous comprenez!) et j'en ai eu pour
mon compte de magnifiques reniflements.

Où que tu sois chère être indésirable je te souhaite tous les maux
de malheur en ce tant de réjouissance.

Et comme voeux de nouvel ans;
souffrance et ablation nasale.

Sincèrement ton voisin de droite.

Post SÉRIEUX

J'vous l'jure.

J'suis sortie dans un 5 à 12h hier soir. Dans ma future fac. Avec mes pots de volley. Entourée d'amis potentiels.

Une soirée assez relax quand on considère qu'après aucun souper et 7 bières, j'étais encore en état de conduire. J'vous l'jure.

Mais bref, c'est pas de ça que j'vous parle. Ce dont je vous parle en fait, c'est du fait que malgré la quantité impressionnante de représentants de la race mâle (mal ? ) présents et quelquepeu intéressants, celui sur qui j'ai jeté mon dévolu, si on peut l'exprimer ainsi, était (est) en couple. Et c'est un de mes pots de volley. MERDE. Ne montez pas sur vos grands chevaux, il ne s'est absolument rien passé. J'vous l'jure.

C'est juste que.

C'est juste qu'il était particulièrement attentionné, empressé même, envers moi. Qu'il insistait pour que je vienne danser. Qu'il a vraiment fait tout son possible pour que je me rende à l'autre party après. Qu'il me prenait par la taille, par les épaules, qu'il mettait sa main dans le bas de mon dos quand on marchait côte à côte. Qu'il me trouvait drôle. Qu'il est venu me porter chez moi même s'il était sensé rester coucher chez son ami et que pour cela il est retourné dormir chez lui. Que quand on se parlait dans l'oreille pour enterrer la musique, nos joues se collaient. Qu'il m'a donné un bec sur le front. J'vous l'jure.

Bon, vous pourrez bin dire que tout ça c'est rien. J'suis d'accord. Mais bon dieu que c'était pas clair quand même. J'suis vraiment la fille la plus indépendante et la plus aveugle aux signes DU MONDE, mais là, il se passait quelquechose. J'vous l'jure.

N'empêche qu'il est en couple. Depuis longtemps. Voyez l'genre? J'arrête pas de me dire que c'est un des ces gars toucheux, qui agit comme ça avec toute ses amies. J'ai probablement pas tort.

N'empêche que c'est tannant en maudasse les gars comme ça. J'vous l'jure.

jeudi 2 décembre 2010

Cul sec!

Je vous annonce officiellement que je porte la Diva cup.

Cul sec!

P.S. J'ai même une épingle "DIVA" en bonus. Qui la veut en cadeau?

Wow...

(Non, ce message ne concerne pas le fameux jeu de rôle online)


Je viens de découvrir qu'il y avait un voiturier à l'épicerie de mon quartier.

Westmont me surprendra toujours...

mercredi 1 décembre 2010

Placement de produit


Oui, je suis sérieuse. Plus ou moins. Moins que plus? Anyway.

Alors donc, j'avais besoin de partager quelquechose ce soir:

J'ai les lèvres extrêmement sèches!

Bon bon, pas d'arrière-pensées, vieux bonhommes.

Ou plutôt, j'AVAIS les lèvres sèches, parce que, pour remédier à la situation (de marde), j'ai acheté, chez IGA, le baume à lèvres Nivea Hydro Soins. Depuis, j'ai les babines douces et ma douleur est soulagée.

Ça sonne infopub, ein? J'devrais inclure un avant/après. Trop tard.

Bref, tout ça pour dire que ma bouche est prête à frencher de nouveau et que je travaille là-dessus pour avoir de meilleures histoires à vous conter que mes élucubrations d'hydratation labiale.