Anecdote de Bus #1

Provenant de la campagne et ayant eu la chance d'avoir un bus jaune passant la prendre directement en face de chez elle jusqu'à la fin de son DEC, La Libertine découvre tardivement, certes, mais agréablement les joies du transport en commun.

Alors donc, chers copains, j'étais debout dans la 11 en direction de l'Université de Sherbrooke pour mon cours de 4 à 7h du jeudi, quand, évidemment à l'affût, j'aperçois en face de moi l'HOMME DE MES RÊVES. Je vous entends déjà quémander une description exhaustive, mais voilà, patience, j'y viens.

Il est donc: moyen-grand (j'estime 5'10''), brun avec une coupe de cheveux comme je les aime (un peu plus court sur les côtés, à la David Beckham),les épaules bien carrées et paire de fesses d'enfer, tout cela mis en valeur par un ouatté semi-décontract et des jeans noirs bien ajustées mais pas skinny. L'HOMME DE MES RÊVES!

À ce détail près qu'il portait des running shoes Asics (la même marque que les miennes!) ayant vraisemblablement plusieurs kilomètres de couru. Qu'on ne se méprenne pas! Je ne nie pas la commodité des espadrilles, mais je pense qu'elles devraient être portées avec parcimonie.

Je lui trouve donc des talents sportifs pour justifier ce faux pas.

Ainsi, je le matte subtilement pendant tout le trajet, croise furtivement son regard quelques fois jusqu'à l'arrivée. Il sort lui-aussi mais nos chemins se séparent sans plus d'émoi.

JUSQU'À CE QUE JE LE RECROISE, 3 MINUTES PLUS TARD!

LA DÉBANDADE! Il marchait devant moi de cette démarche, vous savez, celle avec des pas rappelant vaguement ceux d'un canard, les épaules vers l'arrière et les bras se balançant en cadence.

J'aurais pu être déconfite, mais qu'est-ce que j'ai rit! Et par-là je veux dire que je riais toute seule en descendant vers ma Fac, essayant en vain de faire ça subtile.

En tous cas, ce doit être un signe que l'Univers m'envoie. Reste à savoir qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire !