jeudi 5 juillet 2012

Je suis une loque humaine



"No force in the world can take from me my five hundred pounds. Food, house and clothing are mine forever. Therefore not merely do effort and labour cease, but also hatred and bitterness. I need not hate any man; he cannot hurt me. I need not flatter any man; he has nothing to give me."
Virginia Woolf


Les débuts de mois, ce n'est pas bon pour moi, oh ça non ! En être allumé et dégourdi que je suis, je me suis bien rendu compte que les débuts de mois sont des moments ou les cartes OPUS doivent être rechargées, j'ai donc pris un peu d'argent pour payer mon trajet jusqu'à mon lieu d'entrainement à 30 minutes en bus.

Mais,
      FAIL 
je n'avais pas pensé qu'il me fallait revenir et donc, pas apporté l'argent en conséquence !

Après m'être jeté sur le sol en attendant le secours divin qui tomberait sous la forme de trois dollars telle une manne céleste (non je n'ai demandé à personne, j'avais prévu de le faire si je tombais sur une vieille dame à sacoche qui sont toujours prêtes à me complimenter spontanément dans la rue, mais ce n'est pas arrivé, pour mon plus grand MALHEUR.)

J'ai donc du courir/marcher/boiter, mon retour à la maison, je ne savais pas quelle allure j'avais, mais les gens me klaxonnait et me pointait du doigt en riant à un certain moment donné ce qui m'a donné la force de COURIRE ENCORE PLUS VITE pour rattraper ces voyous en autos, pour leur montrer de quel bois je me chauffe (ce qui s'avéra un échec patent)


« Nous pouvons donc admettre qu’en règle générale ce sont bien les défauts d’autrui qui nous font rire – quitte à ajouter, il est vrai, que ces défauts nous font rire en raison de leur insociabilité plutôt que de leur immoralité. »
Bergson

Sinon, j'avais encore un entrainement hier, et en attendant le bus, j'ai eu un méga friend, vieux papy.


Lui: Il fait chaud hein !
Moi: Oui !
Lui: Toi tu boé de l'eau moi je boé de la bière (ricanement)


Et il s'en va en ricanant, s'arrête 2 mètre plus loin, se débouche une bière et continue son chemin.


Va, monsieur qui aime la bière, va ton chemin et sème sur ta voie vapeur d'alcool et ricanement grivois, ma bienveillance t'accompagne !






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